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MYCO’ESSENTIAL

Accéder aux informations essentielles sur les mycotoxines pour mieux les appréhender.

Les mycotoxines sont des substances toxiques issues du métabolisme secondaire des champignons (moisissures).
Les moisissures peuvent se développer du CHAMP jusqu’au STOCKAGE.

DEVELOPMENT

De nombreux facteurs influencent développement des moisissures et des mycotoxines. Un champignon peut produire plusieurs mycotoxines et une mycotoxine peut être produite par différents champignons.

LES MYCOTOXINES PEUVENT SE CLASSER EN DEUX CATÉGORIES

Mycotoxines de stockage      

Mycotoxines de champ          

Certaines mycotoxines peuvent être à la fois de champ et de stockage.

SUR LES ANIMAUX

Les mycotoxines ont une grande variété de mécanismes d’action et d’effets toxiques. De la contamination chronique (ingestion répétée de faibles quantités) aux intoxications aiguës (ingestion d’une grande quantité sur une courte période), elles dégradent les performances au détriment du résultat économique.
Les matières premières sont le plus souvent contaminées par plusieurs mycotoxines, c’est la polycontamination.
Une subintoxication chronique peut être aussi néfaste qu’une intoxication aiguë à cause de l’existence de synergies entre certaines molécules.
L’impact sur l’immunité est considéré comme l’effet le plus important des mycotoxines sur les animaux.
Les mycotoxines altèrent le système immunitaire à plusieurs niveaux, ce qui affaiblit les animaux et conduit à la diminution de leurs performances.
La toxicité est différente d’une mycotoxine à l’autre et la sensibilité aux mycotoxines varie selon la durée d’exposition, la dose, l’espèce ainsi que le stade physiologique.

EFFETS DES MYCOTOXINES SUR LA SANTÉ ET LES PERFORMANCES DES ANIMAUX

Les mycotoxines masquées sont des mycotoxines qui ont été modifiées par la plante après production par le champignon.

MODE DE DÉVELOPPEMENT

Ce sont des transformations chimiques réalisées par la plante qui associent la mycotoxine à une autre molécule.

MÉTHODES D’ANALYSE

Les mycotoxines masquée sont difficilement détectables par les techniques analytiques classiques car leur structure a changé au sein de la plante.
Néanmoins, dans certains cas, les mycotoxines masquées peuvent être détectées par des méthodes d’analyse spécifiques lorsque leur structure est connue et que l’étalon analytique est disponible.

TOXICITÉ

En général, les mycotoxines masquées lorsqu’elles sont conjuguées montrent une toxicité inférieure à leur mycotoxine d’origine.

LA STRUCTURE DES MYCOTOXINES MASQUÉES ENTRAÎNE UNE SOUS ESTIMATION DE LA TENEUR TOTALE EN MYCOTOXINES DE L’ECHANTILLON.

BIODISPONIBILITÉ

Les mycotoxines masquées peuvent être conjuguées (extractibles) ou liées (non extractibles). Les mycotoxines conjuguées restent actives car elles peuvent être libérées par hydrolyse lors de la digestion ou certains procédés industriels comme la fermentation.
Elles retrouvent ainsi leur forme initiale de toxine «non masquée».

EXEMPLES

Le déoxynivalénol peut se conjuguer avec du glucose pour donner une mycotoxine masquée, le D3G, déoxynivalénol-3-(béta)-D-glucopyranoside.
De même, le Z14G, zéaralénone14-(béta)-D-glucopyranoside, est une mycotoxine masquée obtenue à partir de la zéaralénone.

PERSPECTIVES

Les mycotoxines masquées issues de la déoxynivalénol, la zéaralénone et les fumonisines sont pour l’instant les plus étudiées, néanmoins, toutes les mycotoxines sont susceptibles d’être masquées.
Les associations les plus connues se font avec des sucres, mais des études approfondies doivent être menées pour éclaircir les possibilités de complexation avec d’autres types de molécules.

AUDIT

Les mycotoxines sont invisibles et inodores, aussi leur détection chez les animaux n’est pas simple car les contaminations provoquent des troubles qui peuvent être expliqués par d’autres facteurs.
A l’échelle des fabricants d’aliment, une évaluation du risque mycotoxines est réalisée.
En élevage, lorsque les performances des animaux sont altérées, une méthodologie de diagnostic doit être respectée afin d’établir un lien avec une contamination en mycotoxines.

RISQUE CHEZ LE FABRICANT

Les matières premières
Le risque de contamination en mycotoxines est variable d’une matière première à l’autre (voir les denrées concernées sur les fiches familles).
Par exemple, le maïs grain présente un risque de contamination en mycotoxines de type Fusarium plus élevé que le blé.

Les années
En fonction des conditions climatiques, le risque de contamination en mycotoxines varie beaucoup d’une année à l’autre.

Plan de contrôle
Afin d’évaluer le risque d’une récolte sur une zone de collecte, les fabricants d’aliment mettent en place le plan de contrôle des matières premières stockées et transformées dans leurs usines. Le plan de contrôle définit une fréquence d’échantillonnage des matières premières à risque qui doivent être analysées.

RISQUE ELEVAGE

En élevage le diagnostic mycotoxines passe par trois étapes clés à respecter :

1. Identification d’un troupeau dont les performances sont en baisse.

2. Mycotoxins Risk Evaluator :
outil rapide (< 1mn) d’évaluation du risque mycotoxines sur l’élevage concerné.

3. Analyses : la ration ou les matières premières à risque sont analysées pour confirmer le diagnostic.

PREVENTION

Différentes méthodes de prévention du risque mycotoxines en alimentation animale existent. C’est leur combinaison qui permet de réduire le risque de façon significative. Ces méthodes ne permettent pas de décontaminer les matières premières mais de réduire le risque de contamination en mycotoxines.

AU CHAMP

La diminution du risque de contamination en mycotoxines au champ passe par le contrôle du développement de la fusariose.

Rotation des cultures
Le risque de fusariose est très élevé en cas de monoculture. Les précédents maïs / sorgho augmentent considérablement le risque de fusariose. Des rotations longues et variées permettent de significativement réduire le risque de fusariose et donc de mycotoxines de champ.

Travail du sol
La qualité du travail du sol et la profondeur d’enfouissement des résidus de culture influent sur le développement des Fusarium d’une culture à l’autre. En l’absence de travail du sol, le risque de l’essor de fusariose et donc de mycotoxines est maximal.

Sélection de variétés résistantes à la fusariose
Pour le maïs, il est très important de sélectionner des variétés avec un potentiel de tardivité adapté aux conditions locales.

Lutte phytosanitaire
L’application de fongicides au bon moment et à la bonne dose permet de réduire le développement de fusariose. Il est également essentiel de lutter contre les insectes foreurs (ex : pyrale du maïs) qui augmentent de façon considérable le risque de fusariose.

A LA RECOLTE

Conditions de récolte
Contrôler la maturité du grain ainsi que les conditions d’hygrométrie. Pour le maïs, la date de récolte est un facteur de risque spécifique par rapport aux céréales a paille : plus la récolte est effectuée tardivement et plus la teneur en fusariotoxines peut être élevée.

AU STOCKAGE

Conditions de pré-stockage et de stockage
Les conditions de température, d’humidité et la présence d’insectes doivent être rigoureusement contrôlées pour limiter le développement de champignons de type Aspergillus et Penicillium, producteurs de mycotoxines de stockage. L’utilisation de conservateurs au stockage permet de restreindre le développement fongique et donc la production de mycotoxines. Le nettoyage régulier des silos peut éliminer certaines moisissures qui se sont développées auparavant.

 EN FORMULATION

L’introduction des matières premières les plus à risque
Elle doit être limitée (exemple du maïs) notamment pour les stades plus sensibles (ex. : truie, démarrage…).

LES DIFFERENTS MOYENS DE LUTTE

Le but des traitements est de diminuer la concentration en mycotoxines après la mise en place des mesures de réduction du risque (voir « PRÉVENTION »).

Thermique
Les mycotoxines sont résistantes aux traitements thermiques même à haute température (autoclavage, eau bouillante, torréfaction, chauffage par micro-onde…). Un traitement à 150 °C ne réduit que de 20 % la présence de patuline, aucune perte de FB1 n’est décelée après mise en eau bouillante pendant 30 minutes puis un séchage pendant 24 h à 60° C, etc.

Chimique
Certaines mycotoxines peuvent être détruites avec l’hydroxyde de calcium, le monoéthylamine, l’ozone ou l’ammoniac. Néanmoins l’utilisation de ces produits rend souvent les matières premières inconsommables par les animaux en plus d’être contraignante (installation spécifiques) coûteuse et polluante.

Physique
Le traitement physique après la récolte inclut les techniques de séparation et de tri, la flottaison et la ségrégation par la densité, l’irradiation par UV et le traitement par ultrasons. L’efficacité de ces techniques dépend du niveau de contamination et induit souvent une grande perte de produit.

UTILISATION DE CAPTEURS

CAPTEURS

Malgré toutes les précautions prises, le risque d’avoir une contamination dans les matières premières n’est pas nul. Dans ce cas, les matières premières contaminées sont distribuées aux animaux. Le dernier recours est donc d’agir sur la diminution de l’absorption des mycotoxines par les animaux.

DEFINITION
Un capteur est une substance indigestible destinée à réduire l’absorption des mycotoxines par les animaux.

MODE D’ACTION
Le capteur fixe des mycotoxines en amont du tube digestif. De cette façon les mycotoxines ne sont pas absorbées au niveau intestinal et ne peuvent donc pas avoir d’effets néfastes sur la santé des animaux.

LES TRICHOTHECENES DE TYPE A

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

L’atome gris est un radical variable selon la mycotoxine

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Fusarium sporotrichioides
Fusarium poae
Fusarium graminearum
Fusarium avenaceum
Fusarium culmorum
Fusarium langsethiae
Fusarium tricinctum
Fusarium solani
Fusarium equiseti

MYCOTOXINES

Diacétoxyscirpénol (DAS)
15-acétoxyscirpénol
Toxine T-2 (T-2)
Toxine HT-2 (HT-2)
T-2 Tétraol
T-2 Triol
Verrucarol

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Polaires, non ionisables, rigides, structure globulaire.

DENRÉES CONCERNÉES

Maïs, avoine, blé, orge, riz, seigle, noix, tomate.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ………………Fréquent
Amérique du Sud ……………….Fréquent
Europe – Russie…………………Fréquent
Afrique – Moyen-Orient ……….Ponctuel
Asie du Nord ……………………..Fréquent
Asie du Sud-Est …………………Ponctuel

  • La toxicité des molécules de la famille des trichothécènes A se classe dans cet ordre : HT-2 ≈ T-2 < DAS.
  • Les trichothécènes sont considérés comme cinq à dix fois plus toxiques que le déoxynivalénol selon l’espèce concernée.
  • Les trichothécènes contaminent les céréales mais aussi les fruits tels que les bananes.

DIACETOXYSCIRPENOL

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 310.8 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Système digestif
Mécanismes cellulaires
• Cytotoxique pour les tissus à
forte prolifération ou forte activité
métabolique

Effets physiologiques
• Immunodépression
• Ulcération des muqueuses linguale,
gingivale et buccale

Symptômes
Baisse de l’ingestion, croissance
ralentie, diarrhées, anémie, saignements et ecchymoses, infertilité, avortements, faible réponse vaccinale,
sensibilité accrue aux infections.

    Baisse de l’ingestion et troubles intestinaux.

    Lésions orales, nécroses du tube digestif et des tissus lymphoïdes.

    Lésions des muqueuses buccales, baisse de l’ingestion jusqu’au refus de s’alimenter.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La DAS est également connue sous le nom d’anguidine.
  • Les effets de la DAS apparaissent plus précocement et à de plus faibles doses que ceux de la T-2.
  • La DAS a des effets synergiques avec la T-2 et les Alfa.

TOXINE T-2

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 395.4 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Systèmes immunitaire et digestif, épiderme

Mécanismes cellulaires
• Puissant agent cytotoxique pour les systèmes digestif, lymphoïde et hématologique
• Induction de la mort des cellules Natural Killer, des cellules humorales et des lymphocytes T (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
• Ulcération des muqueuses : hémorragies et nécroses gastrointestinales
• Nécroses de la moelle osseuse et de la rate
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, vomissements,
diarrhées, baisse de l’ingestion, dermatites, troubles de la reproduction.

  Baisse de l’ingestion et troubles intestinaux (entérites).

  Hémorragies gastro-intestinales aboutissant à une mauvaise valorisation de la ration.

    Lésion des muqueuses buccales, baisse d’ingestion.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La T-2 est la mycotoxine la plus toxique pour la moelle épinière.
  • La T-2 est plus toxique que la DON
  • La T-2 a des effets synergiques avec la DAS, la DON, les OCHRA et les Alfa.

TOXINE HT-2

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 357.7 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Systèmes immunitaire et digestif, épiderme

Mécanismes cellulaires
• Puissant agent cytotoxique pour les systèmes digestif, lymphoïde et hématologique
• Induction de la mort des cellules Natural Killer, des cellules humorales et des lymphocytes T (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
• Ulcération des muqueuses : hémorragies et nécroses gastrointestinales
• Nécroses de la moelle osseuse et de la rate
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, vomissements,
diarrhées, baisse de l’ingestion, dermatites, troubles de la reproduction.

  Baisse de l’ingestion et troubles intestinaux (entérites).

  Hémorragies gastro-intestinales aboutissant à une mauvaise valorisation de la ration.

    Lésion des muqueuses buccales, baisse d’ingestion.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La HT-2 est plus toxique que la DON
  • La HT-2 est produite à partir de la T-2

LES TRICHOTHECENES DE TYPE B

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

L’atome gris est un radical variable selon la mycotoxine

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Fusarium graminearum (roseum)
Fusarium culmorum
Fusarium nivale
Fusarium poae
Fusarium equiseti
Fusarium crookwellense
Fusarium acuminatum
Fusarium sambucinum

MYCOTOXINES

Déoxynivalénol (DON)
15-O-acétyl Déoxynivalénol (15-ADON)
3-acétyl Déoxynivalénol (3-ADON)
Dé-époxy Déoxynivalénol (DOM-1)
Fusarénone X
Nivalénol (NIV)

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Polaires, non ionisables, rigides, structure globulaire.

DENRÉES CONCERNÉES

Maïs, blé, orge, riz, seigle, avoine, noix, tomate.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ………………Fréquent
Amérique du Sud ……………….Fréquent
Europe – Russie…………………Fréquent
Afrique – Moyen-Orient ……….Fréquent
Asie du Nord ………………Très Fréquent
Asie du Sud-Est …………………Fréquent

  • La toxicité des molécules de la famille des trichothécènes B se classe dans cet ordre : 3-ADON < DON < NIV = 15-ADON
  • Les trichothécènes sont constitués d’un squelette tricyclique appelé trichothécane, d’où leur nom.
  • Les trichothécènes du groupe B se distinguent du groupe A par la présence de la fonction cétone au carbone 8.

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 231.8 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Systèmes digestif et immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de l’élongation de la chaîne protéique
• Induction de la mort des cellules Natural Killer, des macrophages et des lymphocytes T et B (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
• Altération de la fonction de barrière
intestinale
• Réduction de la surface d’absorption
intestinale
• Immunodépression
• Interaction avec l’hormone de croissance (IGF-1)
• Perturbation de l’équilibre chimique
du système nerveux

Symptômes
Baisse d’ingestion, diarrhées, troubles de la reproduction, faible éfficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections.

  Nervosité, baisse de l’ingestion, dégradation de l’indice de consommation, diarrhées, vomissements, refus de l’aliment.

  En absence d’acidose, detoxification partielle de la DOM et DOM-1
par les protozoaires suivi d’une chute de la population des protozoaires ; mauvaise valorisation de la ration, diminution de la production et de la qualité du lait, troubles immunitaires.

  Dégradation de l’indice de consommation, mauvaise qualité de la
coquille, baisse de la production d’œufs.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La DON est l’une des toxines les plus connues et répandues dans le monde.
  • De par ses propriétés vomitives sur les porcs la DON est aussi appelée vomitoxine.
  • Il y a une forte synergie entre la DON et le FB1 sur l’intégrité de la muqueuse intestinale et sur l’immunité.
  • La DON a des effets de synergie avec la T-2 et les AFLA.

DEOXYNIVALENOL

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

15-0-acétyl-déoxynivalénol

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 269.8 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Systèmes digestif et immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de l’élongation de la chaîne
protéique
• Induction de la mort des cellules
Natural Killer, des macrophages et
des lymphocytes T et B (cellules
immunitaires)

Effets physiologiques
• Altération de la fonction de barrière intestinale
• Réduction de la surface d’absorption intestinale
• Immunodépression
• Baisse de l’hormone de croissance (IGF-1)
• Perturbation de l’équilibre chimique du système nerveux

Symptômes
Baisse d’ingestion, diarrhées, troubles de la reproduction, faible éfficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections.

  Nervosité, baisse de l’ingestion, dégradation de l’indice de consommation, diarrhées, vomissements.

   mauvaise valorisation de la ration, diminution de la production et de la qualité du lait, troubles immunitaires.

  Dégradation de l’indice de consommation, mauvaise qualité de la
coquille, baisse de la production d’œufs.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La 15-ADON est au moins deux fois plus toxique que la DON
  • Il existe une forte probabilité de présence de la 15-ADON lorsque la DON est détectée dans une denrée.

NIVALENOL

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 229.8 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Systèmes digestif et immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de l’élongation de la chaîne protéique
• Induction de la mort cellulaire
• Induction de la mort des cellules Natural Killer, des macrophages et des lymphocytes T et B (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
•Altération de la fonction de barrière intestinale
• Réduction de la surface d’absorption intestinale
• Immunodépression
• Baisse de l’hormone de croissance (IGF-1)
• Perturbation de l’équilibre chimique du système nerveux

Symptômes
Baisse d’ingestion, diarrhées, troubles de la reproduction, faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections.

  Nervosité, baisse de l’ingestion, dégradation de l’indice de consommation, diarrhées, vomissements.

   mauvaise valorisation de la ration, diminution de la production et de la qualité du lait, troubles immunitaires.

  Dégradation de l’indice de consommation, mauvaise qualité de la
coquille, baisse de la production d’œufs.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • Le NIV est au moins deux fois plus toxique que la DON
  • Le NIV est le trichothécène B le plus fréquent après le DON.

LES FUMONISINES

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

L’atome gris est un radical variable selon la mycotoxine

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Fusarium proliferatum
Fusarium verticillioides (moniliforme)

MYCOTOXINES

Fumonisine B1 (FB1)
Fumonisine B2 (FB2)
Fumonisine B3 (FB3)
Fumonisine B4 (FB4)

DÉVELOPPEMENT

Entre 5 et 40 °C
F. verticillioides a un développement optimal entre 25 et 30 °C

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Polaires, ionisables, souples, larges possibilités de rotations, famille comprenant les mycotoxines les plus grandes.

DENRÉES CONCERNÉES

Maïs, blé, orge, riz, seigle, avoine, noix, tomate, sorgho, millet.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ……….Très Fréquent
Amérique du Sud ……………….Fréquent
Europe – Russie…………………Fréquent
Afrique – Moyen-Orient ..Très Fréquent
Asie du Nord ………………Très Fréquent
Asie du Sud-Est ………….Très Fréquent

  • La toxicité des molécules de la famille des Fumonisines se classe dans cet ordre : FB3 < FB2 < FB1
  • Les fumonisines peuvent être détéctés par un biomarqueur, le ratio shingosine/sphinganine.
  • Les fumonisines sont classées cancérogènes du groupe 2B par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

LA FUMONISINE B1

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 575.1 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Foie, cerveau

Mécanismes cellulaires
• Inhibition du métabolisme lipidique (exemple des sphingosines dans le foie)
• Diminution du renouvellement des cellules épithéliales
• Induction de la mort des cellules Natural Killer, des phagocytes et des lymphocytes B (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
•Nécrose du foie et des reins
• Lésions du système nerveux central
• Altération de la fonction de barrière intestinale
• Réduction de la surface d’absorption intestinale
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, perte d’appétit,
léthargie, troubles respiratoires..

Hépatopathies, tumeurs, œdèmes pulmonaires.

  Pas d’altération des fumonisines dans le rumen, mauvaise valorisation de la ration

Pic de mortalité, paralysie, faible croissance.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La FB1 est retrouvée principalement dans le maïs.
  • Il y a une forte synergieentre le DON et la FB1 sur l’intégrité de la muqueuse intestinale et sur l’immunité.
  • L’élevage de canards gras repose sur l’ingestion d’une grande quantité de maïs lors du gavage, qui peut contenir de fortes doses de fumonisines à effet hépatotoxique.
  • La FB1 est responsable de laleucoencéphalomalacie chez le cheval.
    Hépatopathies, tumeurs, œdèmes pulmonaires.

LA FUMONISINE B2

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 577.3 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Foie, cerveau

Mécanismes cellulaires
• Inhibition du métabolisme lipidique (exemple des sphingosines dans le foie)
• Diminution du renouvellement des cellules épithéliales
• Induction de la mort des cellules Natural Killer, des phagocytes et des lymphocytes B (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
•Nécrose du foie et des reins
• Lésions du système nerveux central
• Altération de la fonction de barrière intestinale
• Réduction de la surface d’absorption intestinale
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, perte d’appétit,
léthargie, troubles respiratoires..

Hépatopathies, tumeurs, œdèmes pulmonaires.

  Pas d’altération des fumonisines dans le rumen, mauvaise valorisation de la ration

Pic de mortalité, paralysie, faible croissance.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La FB2 est moins toxique que FB1 car un groupe hydroxyle est absent de sa
    structure.
  • En cas de détection de la FB1, il est recommandé de multiplier la teneur
    détectée par un facteur de 1,2 pour prendre en compte la contamination associée de FB2 (FB2 = 20% de la contamination en FB1).

LES ZEARALENONES

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

L’atome gris est un radical variable selon la mycotoxine

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Fusarium graminearum (roseum)
Fusarium culmorum
Fusarium sporotrichioides
Fusarium semitectum
Fusarium equiseti
Fusarium crookwellense

MYCOTOXINES

Zéaralénone
α-Zéaralénol
α-Zéaralanol
β-Zéaralénol
β-Zéaralanol

DÉVELOPPEMENT

La production de zéaralénone est très faible à 32 °C et maximale à 20 °C
avec des variations entre les souches productrices.

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaires, non ionisables, souples (possibilités de rotations).

DENRÉES CONCERNÉES

Maïs, orge, riz, avoine, seigle, sorgho, soja, blé.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ………………Ponctuel
Amérique du Sud ……………….Fréquent
Europe – Russie…………………Ponctuel
Afrique – Moyen-Orient ……….Ponctuel
Asie du Nord ……………………..Fréquent
Asie du Sud-Est …………………Fréquent

  • Les ZEA possèdent une structure proche des œstrogènes provoquant l’hyperœstrogénie.
  • Le pouvoir œstrogénique pourrait être classé dans l’ordre suivant :
    β-Zéaralénol < Zéaralenone < α-Zéaralanol < α-Zéaralénol
  • Les vaches laitières sont sensibles à la zéaralenone car les métabolites issus
    de l’activité de leur rumen (α-Zéaralanol) sont quatre à dix fois plus toxiques que la Zéaralenone elle-même.

ZEARALENONE

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 272.3 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Appareil reproducteur

Mécanismes cellulaires
• Occupation des récepteurs œstrogéniques dans l’utérus, les glandes
mammaires et le foie.

Effets physiologiques
•Hyperœstrogénie
• Sévères troubles de la reproduction
• Dysfonctionnement de l’appareil reproducteur (vulves, glandes mammaires et utérus) entraînant des mortalités embryonnaires
• Troubles péripartum

Rougissements et tuméfactions vulvaires et mammaires, baisse de prolificité des truies, réduction de la quantité et de la qualité du sperme, féminisation des jeunes mâles (élargissement des tétines, atrophie des testicules et gonflement du prépuce).

Mortalité embryonnaire, nombreux retours en chaleur, kystes ovariens.

Faible fécondité et éclosabilité, mauvaise croissance de la progéniture, diminution de la production d’œufs.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • La structure de la ZEA est suffisamment souple pour permettre une conformation capable de se lier aux récepteurs des œstrogènes des mammifères, où elle agit comme un agoniste
  • La ZEA peut être présente en grandes quantités lorsque le maïs est cultivé dans des conditions tempérées, par exemple en altitude.
  • La ZEA est régulièrement observée en présence de DON, NIV et FUM :polycontamination.

LES AFLATOXINES

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

L’atome gris est un radical variable selon la mycotoxine

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Aspergillus flavus
Aspergillus parasiticus
Aspergillus nomius
Aspergillus pseudotamarii

MYCOTOXINES

Alfatoxine B1 (AFB1)
Alfatoxine B2 (AFB2)
Alfatoxine M1 (AFM1)
Alfatoxine M2 (AFM2)

DÉVELOPPEMENT

Entre 12 et 40 °C

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaires : mouvements électroniques possibles, non ionisables, rigides, plutôt planes

DENRÉES CONCERNÉES

Maïs, blé, orge, avoine, arachide et fruits à coques, seigle, riz, soja.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ………………Ponctuel
Amérique du Sud ………..Très Fréquent
Europe – Russie……………………… Rare
Afrique – Moyen-Orient ..Très Fréquent
Asie du Nord ………………………….. Rare
Asie du Sud-Est …………………Fréquent

  • La toxicité des molécules de la famille des alfatoxines se classe dans cet ordre:
    AFG2 < AFB2 < AFG1 < AFM1 < AFB1
  • la mycotoxicologiecommence avec les alfatoxinesqui ont été découvertes à l’occasion d’un épisode toxique survenu dans des élevages de dindes en 1960,
    en Angleterre (Turkey X disease).
  • Les alfatoxinessont classées cancérogènes du groupe 1 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
  • Le nom alfatoxine vient du champignon producteur Aspergillus flavus.

AFLATOXINE B1

RETOUR AU CHOIX
DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 199.5 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Foie, système immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de la synthèse d’ADN et ARN
• Diminution de l’activité des enzymes digestives
• Diminution de l’activité des lymphocytes T et des phagocytes (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
• Hépatotoxicité
• Diminution de la digestion des lipides
• Diminution des fonctions rénales
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, baisse de
l’ingestion, diminution de l’efficacité alimentaire.

Troubles hépatiques, agalactie, avortements.

Augmentation des cellules somatiques dans le lait, transformation de l’AFB1 en AFM1 dans le foie, contamination du lait.

Très hépatotoxique chez le canard, diminution de la production d’œufs, problèmes de pattes, embryotoxicité.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • L’ABF1 est la plus toxique des Aflatoxines.
  • Du fait de son caractère cancérogène l’AFB1 fait l’objet d’une règlementation. En Europe, les doses limites dans l’aliment sont de 5 ppb (vaches laitières), 20 ppb (porcs et volailles) et 50 ppb (ruminants non laitiers).
  • L’AFB1 a un effet synergique avec T-2, DAS, DON et OTA.
  • Elle est nommée Aflatoxine “B” car elle émet une lumière “bleue” sous rayons ultraviolets.

AFLATOXINE B2

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DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 206.2 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Foie, système immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de l’activité des phagocytes et des lymphocytes T et B (cellules
immunitaires)

Effets physiologiques
• Hépatotoxicité
• Atrophie des organes lymphoïdes

Symptômes
Diminution de la prise alimentaire, attitude prostrée, faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections.

Troubles hépatiques, altération de l’indice de consommation.

Augmentation des cellules somatiques dans le lait, contamination du lait.

Très hépatotoxique chez le canard, diminution de la production d’œufs, problèmes de pattes, embryotoxicité.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • L’AFB2 est environ 5 fois moins toxique que l’AFB1.

AFLATOXINE M1

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DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 196.7 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Foie, système immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de la synthèse d’ADN et ARN
• Diminution de l’activité des enzymes digestives
• Inhibition de l’activité des phagocytes et des lymphocytes T et B (cellules
immunitaires)

Effets physiologiques
• Hépatotoxicité
• Diminution de la digestion des lipides
• Diminution des fonctions rénales
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, baisse de
l’ingestion, diminution de l’efficacité alimentaire.

Transfert moyen de 0,3 à 6 % d’AFB1 en AFM1 dans le lait, exposition possible du veau.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • L’AFM1 est communément appelée Milk Alfatoxin 1
  • L’AFM1 est la seule mycotoxine significativement transférée dans le lait
  • Du fait de son caractère cancérogène l’AFM1 est une mycotoxine réglementée dans le lait :
    0,05 ppb en Europe
    0,5 ppb aux États-Unis
  • Seule la consommation de lait ou de certains de ses coproduits exposent à l’AFM1

LES OCHRATOXINES

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DES MYCOTOXINES

L’atome gris est un radical variable selon la mycotoxine

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Penicillium verrucosum (viridicatum)
Aspergillus ochraceus
Aspergillus carbonarius

MYCOTOXINES

Ochratoxine A (OTA)
Ochratoxine B (OTB)
Ochratoxine C (OTC)
Ochratoxine α
Ochratoxine β

DÉVELOPPEMENT

Entre 8 et 37 °C pour Aspergillus ochraceus, optimal entre 24 et 31 °C.
Entre 0 et 31 °C pour Penicilium verrucosum, optimal à 20 °C.

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaires : mouvements électroniques dans deux zones, ionisables, souples (larges possibilités de rotations).

DENRÉES CONCERNÉES

Raisin, café, blé, maïs, seigle, orge, avoine, riz, soja, cacao, haricot, pois.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ………………Ponctuel
Amérique du Sud ……………………. Rare
Europe – Russie…………………Fréquent
Afrique – Moyen-Orient ……….Ponctuel
Asie du Nord ……………………..Ponctuel
Asie du Sud-Est …………………Ponctuel

  • La toxicité des molécules de la famille des Ochratoxines se classe dans cet ordre : OTB < OTA
  • Le vin et le jus de raisin peuvent être contaminés par les Ochratoxines.
  • Le nom d’Ochratoxines vient du champignon producteur Aspergillus ochraceus.

OCHRATOXINE A

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DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 283.2 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Reins, système immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de la synthèse de glucose dans les reins
• Altération des enzymes hépatiques
• Induction de la mort des cellules Natural Killer et des lymphocytes B
(cellules immunitaires)

Effets physiologiques
• Action puissante sur les reins (néphrites)
• Régression du thymus
• Effet diabétogène
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, insuffisance rénale, attitude prostrée, tremblements et diminution des réflexes.

Lésions rénales, urémie.

Dégradation partielle de l’ochratoxine A par les protozoaires en l’absence d’acidose en phénylalanine et ochratoxine α (moins toxique) ou en ochratoxine β (plus toxique). Troubles immunitaires et
cancérigènes importants.

Altération de l’indice de consommation et de la production œufs, dépôt d’urate dans la cavité abdominale et les articulations.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • Les ochratoxines sont classées concérogènes du groupe 2B par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
  • Les OCHRA ont des effets synergiques
    avec les AFLA et la T-2.

OCHRATOXINE B

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DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 271.2 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Reins, système immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de la synthèse de glucose dans les reins
• Altération des enzymes hépatiques
• Induction de la mort des cellules Natural Killer et des lymphocytes B
(cellules immunitaires)

Effets physiologiques
• Action puissante sur les reins (néphrites)
• Régression du thymus
• Effet diabétogène
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, insuffisance rénale, attitude prostrée, tremblements et diminution des réflexes.

Lésions rénales, urémie.

Troubles immunitaires et cancérigènes importants

Altération de l’indice de consommation et de la production œufs, dépôt d’urate dans la cavité abdominale et les articulations.

Echelle non valable en cas de Polycontamination.

  • L’ochratoxineB est un dérivé de l’ochratoxine A, c’est son analogue déchloré.
  • Les ochratoxines ont des effest synergiques avec les AFLA et la T-2 chez le poulet.

LES ALCALOIDES DE L’ERGOT

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DES MYCOTOXINES

L’atome gris est un radical variable selon la mycotoxine

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Claviceps purpurea
Claviceps paspali
Claviceps africana
Claviceps fusiformis
Claviceps cyperi

MYCOTOXINES

Ergocornine
Ergocristine
Ergocryptine
Ergométrine
Ergosine
Ergotamine

DÉVELOPPEMENT

Température avoisinant 20 °C
(printemps frais et humide).

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

De l’ergoline : moyennement polaire, mouvements électroniques possibles, ionisable selon le substituant, rigide, plutôt plane.

DENRÉES CONCERNÉES

Seigle, orge, blé, avoine et coproduits.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ………………Ponctuel
Amérique du Sud ……………………. Rare
Europe – Russie…………………Ponctuel
Afrique – Moyen-Orient ……….Fréquent
Asie du Nord ……………………..Ponctuel
Asie du Sud-Est …………………Ponctuel

  • Tous les alcaloides de l’ergot se basent sur une structure tétracyclique appelée ergoline.
  • Les alcaloides sont contenus dans les sclérotes (amas mycéliens durs) de formes, dimensions et couleurs variables en fonction des denrées contaminées
  • La taille des sclérotes rend difficile leur tri dans les grains et céréales.
  • Les ergopeptidesagissent en tant qu’agoniste de la dopamine (hormone du plaisir).

ERGOCORNINE, ERGOCRISTINE, ERGOCRYPTINE, ERGOMETRINE, ERGOSINE, ERGOTAMINE.

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DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 393.4 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Système nerveux

Mécanismes cellulaires
• Inhibition des récepteurs alpha et béta adrénergiques
• Diminution du taux de prolactine sérique

Effets physiologiques
• Stimulation des muscles lisses
• Nécrose graisseuse
• Chute brutale du flux sanguin

Symptômes
Baisse de l’ingestion, hyperexcitabilité, gangrènes des extrémités, troubles de la reproduction.

Agalactie, mortalité élevée des porcelets, nécroses, gangrènes, troubles de la reproduction.

Enflure des pieds et boiteries, diarrhées, hypersalivation, soif intense, tremblements sévères.

Diminution de la croissance et du taux de ponte, forte mortalité des poussins, gangrènes de la crête, de langue et du bec, fientes liquides.

  • La plupart des alcaloidesde l’ergotont des effets semblables mais avec une toxicité variable.
  • En cas de presence d’ergot dans les céréales : le nettoyage des grains est important. Une bonne qualité de soufflerie permet de réduire le niveau de contamination en alcaloïdes de l’ergot.
  • L’ergot a été responsable d’effets hallucinogènes chez l’homme du VIIIe au XVIe siècle via la consommation de pain de seigle contaminé, ce phénomène s’appelait les feux de Saint Antoine.
  • Le LSD est derivé d’un alcaloide de l’ergot : l’acide lysergique.

LES MYCOTOXINES D’ALTERNARIA

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DES MYCOTOXINES

Structure de l’acide ténuazonique

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Alternaria alternata
Alternaria solani
Pyricularia oryzae
Phoma sorghina
Alternaria tenuissima

MYCOTOXINES

Acide ténuazonique (TeA)
Alternariol
Alternariol monométhyl éther
Tentoxine
Altertoxines (I, II, et III)
Stemphyltoxine III
Altenuéne
Alternaria alternata toxines
F. splycopersici toxines

DÉVELOPPEMENT

Développement optimal d’Alternaria entre 18 et 25 °C
Production de toxines optimale à 25 °C

DENRÉES CONCERNÉES

Sorgho, blé, orge, avoine, riz, maïs, tabac, pomme, melon, mandarine, olive, poivre, tomate, colza, tournesol.

ZONES GÉOGRAPHIQUES CONCERNÉES

Amérique du Nord ………………Fréquent
Amérique du Sud ……………….Fréquent
Europe – Russie…………………Fréquent
Afrique – Moyen-Orient ……….Ponctuel
Asie du Nord ……………………..Ponctuel
Asie du Sud-Est …………………Ponctuel

  • Les spores de ces moisissures sont connues pour être fortement allergisantes lors de leur inhalation.
  • Les espèces d’Alternaria sont nécrotrophes, elles sont couramment présentes sur la matière organique morte.

ACIDE TENUAZONIQUE

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DES MYCOTOXINES

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 167.3 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Foie, reins

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de l’activité des ribosomes
• Inhibition du métabolisme lipidique (exemple de la sphinganine dans le foie)
• Mort des cellules rénale

Effets physiologiques
• Augmentation des hémorragies
internes, nécroses du foie et des
reins

Symptômes
Troubles nerveux et intestinaux, hypersalivation, vomissements, anorexie.

Altération de l’indice de consommation, faible croissance.

Mauvaise valorisation de la ration, baisse de la productivité.

Altération de l’indice de consommation, faible croissance.

  • L’acide ténuazonique est plus toxique que l’alternariol, l’alternariol monométhyl éther et l’altenuéne.
  • L’acide ténuazonique est considéré comme deux fois moins toxique que la DON

ACIDE CYCLOPIAZONIQUE

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DES MYCOTOXINES

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Aspergillus flavus
Aspergillus tamarii
Aspergillus versicolor
Penicillium camembertii
Penicillium cyclopium

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 235.9 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Système digestif, reins

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de l’assimilation du calcium et d’autres cations par chélation

Effets physiologiques
• Altération du cycle de contraction/ relaxation des muscles
• Nécrose digestive

Symptômes
Baisse de l’ingestion, baisse de l’activité musculaire, ptôse des paupières par paralysie du muscle releveur, troubles nerveux, attitude prostrée.

DÉVELOPPEMENT

Maturation lente des souches productrices à 25 °C et très lente à 4 et 13 °C

CARACTÉRISTIQUES
PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaire, mouvements électroniques dans deux zones, non ionisable, rigide, plutôt plane.

DENRÉES CONCERNÉES

Nombreuses denrées, particulièrement maïs et arachide.

TOXICITÉ

Peu toxique

Inactivité, anorexie, pelage rêche, diarrhées.

Baisse de l’ingestion et baisse de l’état corporel.

Inflammation du système digestif, hémorragies, mauvaise qualité de coquille.

  • L’acide cyclopiazonique inhibe le métabolisme d’AFB1.
  • L’acide cyclopiazonique est présent en co–contamination avec les AFLA.
  • Le transfert de L’acide cyclopiazonique est possible dans les oeufs et la viande.

CITRININE

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DES MYCOTOXINES

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Penicillium citrinum
Penicillium verrucosum
Penicillium expansum
Aspergillus
Monascus

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 181.5 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Reins

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de la synthèse d’ARNr, d’ADN et des protéines
• Inhibition de la prolifération des lymphocytes (cellules immunitaires)
• Stress oxydatif

Effets physiologiques
• Nécroses des cellules épithéliales des reins
• Lésions hépatiques par infiltration lipidique
• Vasodilatation
• Augmentation du tonus musculaire
• Immunodépression

Symptômes
Augmentation de la consommation d’eau, diarrhées; faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections.

DÉVELOPPEMENT

Développement optimal de P. expansum à 25 °C

CARACTÉRISTIQUES
PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaire, déplacements électroniques importants, ionisable, rigide, plutôt plane.

DENRÉES CONCERNÉES

Riz, maïs, orge, avoine, seigle, blé, noix, arachide, tournesol.

TOXICITÉ

Peu toxique

Lésions rénales, augmentation du volume urinaire excrété (jusqu’à 2,5 fois).

Prurit, fièvre et hémorragies, naissance de veau avec malformation buccale.

Malformation des extrémités, malformation du cerveau et des yeux, augmentation de la consommation d’eau, fientes liquides.

  • La citrinine, au même titre que l’OTA, est suspectée d’être l’un des facteurs impliqués dans les néphropathies porcine et aviaire.
  • La citrinine est souvent présente de façon simultanée avec l’OTA.
  • Un traitement thermique décompose la citrinine en citrinine H1 (cytotoxicité plus forte) ou citrinine H2 (cytoxicité plus faible)

PATULINE

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DES MYCOTOXINES

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Aspergillus clavatus
Aspergillus terreus
Penicillium expansum
Penicillium claviforme
Penicillium roquefortii

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 101.3 ± 5.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Système nerveux.

Mécanismes cellulaires
• Interaction avec les protéines de biotransformation
• Inhibition indirecte d’enzymes
• Inhibition de la synthèse d’ADN
• Stress oxydatif

Effets physiologiques
• Néphropathie
• Neurotoxicité
• Vasodilatation
• Hémorragies cérébrales et pulmonaires

Symptômes
Agitation, convulsions associées à une congestion pulmonaire avec ulcération et troubles digestifs, baisse de l’ingestion.

DÉVELOPPEMENT

La production de patuline par des Aspergillus et Penicillium est optimale entre 20 et 25 °C

CARACTÉRISTIQUES
PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaire, déplacements électroniques importants, ionisable, rigide, plutôt plane.

DENRÉES CONCERNÉES

Pomme, fourrages (rare).

Réduction de la digestion des fibres, effet négatif sur la production d’acides gras volatils et sur la synthèse de protéines microbiennes.

  • La patuline fait l’objet d’une réglementation drastique pour les produits à base de pommes.
  • L’exposition des animaux d’élevage à la patuline est faible du fait de son développement notamment sur les pommes.

STERIGMATOCYSTINE

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DES MYCOTOXINES

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Aspergillus versicolor
Aspergillus nidulans
Aspergillus flavus
Aspergillus parasiticus
Emericella
Chaetomium
Botryotrichum
Humicola

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 214.7 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Foie, système immunitaire

Mécanismes cellulaires
• Inhibition de la synthèse d’ADN et ARN
• Diminution de l’activité des enzymes digestives
• Diminution de l’activité des lymphocytes (cellules immunitaires)

Effets physiologiques
• Hépatotoxicité
• Diminution de la digestion des lipides
• Diminution des fonctions rénales
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficacité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, baisse de l’ingestion, diminution de l’efficacité alimentaire.

DÉVELOPPEMENT

Optimum de production des toxines de A. versicolor entre 23 et 29 °C, même en milieu peu humide.

CARACTÉRISTIQUES
PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaire, déplacements électroniques importants, non ionisable, rigide, plutôt plane.

DENRÉES CONCERNÉES

Céréales, café vert, épices, noix, bière et fromage (à la surface, en cas d’altération fongique pendant la maturation et le stockage).

TOXICITÉ

Effets semblables à l’AFB1 mais avec une toxicité moindre

Troubles hépatiques, agalactie, avortements.

Augmentation des cellules somatiques, contamination du lait.

Diminution de la production d’œufs, problèmes de pattes, embryotoxicité.

  • La STC est considérée comme le précurseur biosynthétique de l’alfatoxine.
  • La STC est classée cancérogène du groupe 2B par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
  • La STC possède un pouvoir cancérogène d’environ trois fois inférieur à celle de l’AFB1.
  • L’O-méthylstérigmatocytine est le précurseur direct de l’AFB1 et de l’AFG1.

MONILIFORMINE

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DES MYCOTOXINES

La beauvéricine, les enniatines et la moniliformine sont des mycotoxines émergentes. La documentation étant très récente, toutes les données ne sont pas encore disponibles, notamment celles concernant les animaux d’élevage.

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Fusarium proliferatum
Fusarium oxysporum

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 52.2 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Cœur

Mécanismes cellulaires
• Perturbation de la conversion du pyruvate en acétyl-Co-A

Effets physiologiques
• Perturbation de la respiration cellulaire
• Élargissement du cœur
• Hémorragies du cœur, du foie, des reins et des muscles
• Immunodépression

Symptômes
Faible efficaité vaccinale, sensibilité accrue aux infections, faiblesse musculaire, troubles respiratoires et cardiaques.

CARACTÉRISTIQUES
PHYSICOCHIMIQUES

Polaire, non ionisable, rigide, plane, l’une des plus petites mycotoxines.

DENRÉES CONCERNÉES

Maïs, blé, orge, seigle, triticale, avoine, riz, sorgho, poivre, lin, soja, millet.

Problèmes cardiaques, baisse de la croissance, mortalité élevée.

  • Le vison semble être un des mammifères les plus sensible à la MON

BEAUVERICINE

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DES MYCOTOXINES

La beauvéricine, les enniatines et la moniliformine sont des mycotoxines émergentes. La documentation étant très récente, toutes les données ne sont pas encore disponibles, notamment celles concernant les animaux d’élevage.

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Beaveria bassiana
Fusarium
Paecilomyces
Polyporus
Isaria

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 695.8 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Cible
• Cœur

Mécanismes cellulaires
• Inhibiteur de cholestérol-acyltransférase.
• Induction possible de la mort cellulaire et la fragmentation d’ADN

Effets physiologiques
• Diminution de la force de contraction cardiaque
• Diminution de la fréquence des battements spontanés cardiaques

Symptômes
Troubles respiratoires

CARACTÉRISTIQUES
PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaire, déplacements électroniques possibles, non ionisable, souple, très grande molécule.

DENRÉES CONCERNÉES

Maïs, blé, orge, avoine, seigle.

  • Le BEA possède une structure similaire aux enniatines.
  • La BEA possède des propriétés antibactérienne, antifongique, antivirale, antitumorale et insecticide.

ENNIATINES

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DES MYCOTOXINES

La beauvéricine, les enniatines et la moniliformine sont des mycotoxines émergentes. La documentation étant très récente, toutes les données ne sont pas encore disponibles, notamment celles concernant les animaux d’élevage.

CHAMPIGNONS PRODUCTEURS

Fusarium sambucinum
Fusarium oxysporum
Fusarium avenaceum
Fusarium tricinctum
Fusarium culmorum
Fusarium poae
Fusarium lateritium
Fusarium scirpi
Fusarium torulosum
Verticillium hemipterigenum
Halosarpheia
Alternaria

CARACTÉRISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES

Volume molaire : 666.7 ± 3.0 cm3

EFFETS SUR LES ANIMAUX

Mécanismes cellulaires
• Troubles homéostasiques
• Cytotoxique

Effets physiologiques
• Troubles hépatiques

CARACTÉRISTIQUES
PHYSICOCHIMIQUES

Moyennement polaires, déplacements électroniques possibles, non ionisable, souples, très grandes molécules.

DENRÉES CONCERNÉES

Orge, avoine, blé, seigle.

  • Des champions producteurs d’enniatines ont été isolés à partir de différentes sources, telles les feuilles de noyer ou les épines de sapin baumier.
  • La cytotoxicité des enniatines présente un intérêt en thérapies humaine et vétérinaire.